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les nouvelles de Jacques Martel

les nouvelles de Jacques Martel

En toute humilité, je travaille ma pierre brute et j'écris pour mon plaisir, peut être le vôtre, pour polir la pierre qui est en moi sans autre ambition


« J’ai choisi de ne pas choisir » une nouvelle de Jacques MARTEL.

Publié par Honneur et Patrie sur 30 Mars 2019, 20:21pm

Catégories : #jacques Martel, #nouvelle

« J’ai choisi de ne pas choisir » une nouvelle de Jacques MARTEL.

J’arrivais dans ces toilettes publiques. De ces toilettes, bien connues du réseau gay, comme étant un lieux de rencontre gay, bi, faux bi, et vrai hétéros frustrés. De ces toilettes, où on ne va pas pisser. Enfin pas que. On y va aussi pour se montrer en train de pisser justement. De ces lieux de rencontres glauques, où l’on sait qu’on peut y rencontrer le pire du milieu, le plus souvent, comme le best, parfois. De ces lieux où l’on peut se vider les couilles, en deux-deux, où vider des bourses aussi vite. Pas même besoin de se saluer, de palabre, on sort sa queue, et la bestialité fait le reste. A peine entend-t’on parfois : « tu cherches quoi ? », « t’es actif ou passif ». On entend aussi parfois un « kem » qui n’a rien compris, et qui dit « merci » en sortant des chiottes où l’on s’enferme. On voit aussi le pathétique de celui qui s’essuie bien la queue après. Afin que madame ne soupçonne rien d’une tache suspecte dans le fond d’un slip. Et celui qui se rhabille plus vite que le clown transformiste, afin de sortir le premier, et ne rencontrer le regard de personne.

 

Je rentrai dans les chiottes. Je me dirigeais vers les pissotières. En face d’elles, c’est cool. Une porte avec un trou permet de voir ces queues impersonnelles, qui pissent, sans avoir à se fader le visage du porteur. Dans l’entrebâillement de la porte, un homme. Mon regard se porte bien sûr d’abord sur sa queue, qu’il branle plus où moins discrètement. Il est bien monté le salaud. Il bande bien. Mon regard remonte. Un petit ventre, une poitrine poilue de poils blancs. Hum j’aime. Mon regard arrive sur son visage. Putain ! Un ex collègue ! Oh la vache, il me plaisait bien lui. Mais à chaque fois que je faisais des approches, il me parlait de sa femme. Vache encore un hétéro obtus.

 

Sans lui laisser le temps de faire quoique ce soit, j’entre. Je ferme la porte derrière moi à clef.  Je pose mon casque. Je sors ma queue. Je m’agenouille devant lui. Le tout à bien du me prendre 30 secondes. L’habitude. Comme une prière, je prends ce cierge dans la bouche. Je ne le regarde pas. J’enfonce sa queue au fond de ma gorge. Calée sur ma glotte, j’attends quelques secondes jusqu’au réflexe de régurgitation normal. Je recule et commence à le branler tout en le suçant. Ma langue tourne autour de son gland dans ma bouche. J’appuie sur le frein. Sa main vient se mettre derrière ma tête pour accompagner les mouvements. C’est gagné. Je peux continuer. Tandis que je sors sa queue de ma bouche, je la lèche comme on lèche une glace, et mes yeux remontent vers lui. Nos regards se croisent pour la première fois. Il me force à reprendre sa queue en bouche. Je me branle. Je me redresse, jambes tendues, tout en le suçant, ce qui a pour effet de tendre mon cul. Imparable. Je sens son doigt, son majeur chercher mon petit, mon anus. Il l’incère. Bingo fois deux, il est actif ! Putain, c’est bon. Il commence à me fouiller les entrailles. Il me faut le calmer sinon ce con va gicler.

Je me recule. Je prends dans ma poche une capote. Je sors du gel. Je sors la capote de son étui. Je mets juste le bout sur son gland et avec ma bouche, je fais l’étale le long de sa queue. Du savoir faire. Ne pas trop serrer, sinon il peut lâcher la purée à l’instant sous la sensation. J’ouvre le gel. J’en applique sur son gland couvert, sur sa queue. Je finis par mon petit en me tournant afin qu’il voit bien la manip. Il est chaud comme la braise.

 

Je tends mon cul. Sert sa queue afin de la calmer un coup. Met son gland contre mon petit. Et je m’empale. Parfois, selon le diamètre, à m’empaler d’un coup ça fait mal. Qu’importe. Je sais que 30 secondes après la douleur sera passée. Il râle. « Chut, et doucement, prend ton temps » lui dis-je. Il va et vient entre mes reins comme dit GAINSBARRE. Je me penche pour lui caresser les couilles par en dessous. Il me prend par la taille. Ces coups se font plus forts, plus rapides. Je sens hélas qu’on arrive déjà à l’aboutissement. Je le regarde. Je passe une langue goulue sur mes lèvres. Que j’aimerai avoir une seconde queue à sucer. Alors, je l’encourage. « Vas-y putain ! Plus fort ! Défonces-moi le cul comme une salope. Vas-y plus fort ! Encore, vas-y craches ! » Certains, ça les excitent, d’autant plus qu’ils s’arrangent pour prolonger. J’ai droit alors à de divines claques sur le cul. J’ai le droit d’entendre : «  ah t’aimes ça salope ! », « t’aimes ça te faire défoncer le cul, sale pute ». Ces mots qu’ils aimeraient dire à leurs femmes, tandis qu’ils se contentent d’un missionnaire dans leurs chattes, dans le noir.

 

Lui fait parti de ceux qui ne peuvent se contenir. Dans un râle contenu, je sens les spasmes de sa queue qui gicle son foutre, dans sa capote, dans mon cul. Je l’appuie alors contre le mur. « Ne bouge pas, donne-moi 30 secondes ». Je veux gicler avec sa queue dans le cul. Je me branle avec frénésie de la main droite, tandis que je tire sur mes couilles de la gauche. Le plaisir arrive rapidement. Je crache mon nectar sur le carrelage.

 

Doucement, je le libère. En plus de fournir la bouche, la main, le cul, la capote, et le gel, je fournis le sopalin. Etonné, il me voit lui enlever la capote. Je lui nettoie alors avec précaution la queue. Puis, tandis qu’il se rhabille, je fais de même avec la mienne et mon cul. D’un regard convenu, une fois les deux habillés, (il est bien ce petit), je le laisse sortir le premier.

 

Je reprends mon casque et sors. A la pissotière, un vieux. Il se branle une nouille, pathétique. Je m’approche. Je lui fais une caresse dessus. Et je tourne les talons. Je l’allume, et je me casse. Une vraie salope. Mais on peut être salope et viril. Je déteste les folles. J’aime les femmes qui sont femmes, et les hommes qui sont de vrais hommes. Je me fais sucer, et j’encule les premières. Je suce, et me fait enculer par les seconds, jamais l’inverse. J’aime le cuir, le mâle. Sous le regard de papy implorant, je sors majestueusement. Un autre qui a reconnu la bécane rentre en me regardant insistèrent. Dommage plus le temps. Le devoir m’appelle. Et pourtant, enfourchant mon cheval de fer, comme j’enfourche des queues, mon cul s’appuie sur la selle en cuir. Déjà je ressens de nouveau l’envie. Mon cul à faim. Pas le temps. Faut que je me casse. Mon compagnon d’un instant passe devant moi alors que je n’ai pas fermé la visière de mon casque. Nos regards se croisent pour la troisième fois. Il me sourit. Je réponds à son sourire. « Te reverrais-je » me dit ma conscience ? Son regard à suffit à me remettre le feu au sens, et au cul. Je sais que ce soir je repasserai sucer quelques queues, plus ou moins raides, et vider quelques couilles, à défaut de pouvoir me les mettre. Après je rentrerai et je défoncerai le cul de ma femme, qui est aussi salope que moi, c’est un avantage. Il y a bien des années, j’ai choisi de ne pas choisir. entre les hommes et les femmes. Je suis bi et j'assume.

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